mardi 17 août 2010

Mon état deux mois et demi après la libération

Il faut que j'avoue un fait : le repos recommandé par les médecins après une chirurgie a sa raison d'être... Force est de constater que je ne suis pas invincible : mon corps a aussi ses limites.
Les améliorations vécues au sortir de la libération ont tenu le coup pendant un mois. Je suis la seule à blâmer...

Contrairement aux recommandations de mon médecin bulgare qui étaient de me reposer de une à deux semaines seulement une fois de retour à la maison (parce qu'il ne faut pas oublier la fatigue ressentie par le décalage horaire imposé par cette chirurgie outre-mer), j'ai eu DEUX jours de repos...au milieu des valises de la Bulgarie. Deux jours après notre retour à la maison, un tourbillon d'événements insoupçonnés a renversé nos vies à Luc et moi : les déménagements du Mexique vers le 52e parallèle québécois nous ont pris d'assault !

Le mois et demi qui a suivi notre départ du Mexique fut assommant d'organisation de toute sorte...tout en tentant de permettre à mon corps de se faire à sa nouvelle circulation sanguine... ce qui fut malheureusement peine perdue. J'en suis donc rendue à croire à un reblocage de mes veines, mais je ne peux l'affirmer hors de tout doute puiqu'au Québec le doppler-échographie démontrant un signe d'IVCC n'est pas disponible... Zut !

Conséquence : tous mes symptômes pré-angioplastie ont refait surface. Pour l'instant, l'IVCC demeure un terrain relativement inconnu du monde médical, ce qui m'empêche de connaître la raison d'un hypothétique reblocage de mes veines (comme c'est le cas pour 50% des gens qui subissent la libération).

En octobre, je pars donc à nouveau pour la Bulgarie où j'aurai probablement une seconde libération... C'est à voir ! Cette fois-là, je prendrai le mois qui suit pour laisser le temps à mon corps de s'acclimater à son nouvel état. C'est promis !

Empathie et entraide : des valeurs à chérir !

Depuis notre retour au Québec, Luc et moi, nous nous faisons offrir quotidiennement le plus beau cadeau qui soit lorsque la maladie nous frappe : l'empathie sincère et l'entraide spontanée. Partout où nous passons, nous vivons ces deux valeurs que les Québécois valorisent. Quelle chaleur humaine !

Nous apprécions grandement tous vos gestes posés avec amour sans que nous ayons à parler... Nous sommes heureux de notre nouveau milieu de vie ! Vous faites toute la différence ! Merci !