mercredi 9 juin 2010

Don't cry for me, Sofia !

Un titre de message (emprunté à une chanson qui m'émeut) bien adapté...

Je quitte Sofia le coeur réjoui, mais oh ! combien fatiguée. Ces dernières semaines ont été riches en émotions ! Maintenant, je sais que les médecins ont raison lorsqu'ils disent qu'il faut environ de deux semaines à un mois pour récupérer de l'IVCC à l'étranger... (Que le Canada ouvre ses portes au plus vite à cette angioplastie afin d'aider les gens atteints de SP !)

Demain matin, Luc et moi prenons l'avion pour la maison. Nous quittons la Bulgarie la tête pleine de beaux souvenirs que nous allons chérir longtemps... La vie nous sourit ; je compte le lui rende en aidant, comme je le peux, ceux qui sont aux prises avec la fichue SP qui est souvent invisible, mais qui se fait très bien sentir par celles et ceux qui en sont atteints.

Je reviendrai dans de trois à six mois pour un suivi médical. Cette fois-là, je visiterai Sofia...

J'ai vécu plus qu'une libération physique ; je pars l'esprit libéré...

Merci, Sofia ; merci Zamboni ; merci à vous d'être là !

Hôpital Tokuda : des soins de qualité

Je peux maintenant l'affirmer : l'hôpital Tokuda en est un de qualité ! Contrairement à ce que certains neurologues nord-américains prétendent en avançant l'aspect pécunier comme seul intérêt des hôpitaux offrant la libération, sans me fermer les yeux sur cette manne, je répète mon opinion : le Tokuda est un hôpital qui s'intéresse vraiment à l'état de santé de ses patients.

Il y a deux jours, j'ai pu le constater lorsque je suis retournée voir mon médecin pour lui faire part de ma fatigue excessive. Trois minutes après mon arrivée, alors qu'il m'a vue en sortant de son bureau, il s'est empressé de m'y faire entrer pour connaître la raison de ma présence et... de mes larmes ! Il m'a fait repasser un doppler (pour vérifier l'état de mes veines débloquées quatre jours auparavant) sans hésitation. Puisque le sang circulait bien, il m'a prescrit de la vitamine C et... une barre de chocolat (au grand plaisir de Luc qui pouvait s'en acheter une lui aussi pour la première fois depuis près de 10 ans!) pour me donner de l'énergie. Non, non ! ce n'est pas tout. Il a interrompu la panoplie de pilules (quatre différentes doses par jour) qui pouvaient ne pas convenir à mon organisme trop sain... Aujourd'hui, à sa demande, j'y suis retournée pour lui faire part de mon nouvel état qui était franchemement mieux (pas de somnolance notée).

Comme il ne peut pas savoir lequel des médicaments me faisait dormir à ce point (la veille de ma consultation à l'hôpital, j'avais dormi 20 heures dans la journée !), il a reconduit les anti-coagulants, en baissant la posologie, car ils sont les plus importants parmi les pilules que je devais prendre. Si je ne vis pas de fatigue excessive, je continue cet anti-coagulant pour les trois prochaines semaines. Je le redis : les médecins du Tokuda sont si attentionnés que j'ai eu droit au numéro du cellulaire du médecin en chef ainsi que de son assistante pour leur poser des questions, une fois de retour à la maison, si le besoin se présente (o.k ! c'est peut-être aussi parce que je suis coquette !).

Maintenant, je me sens bien et, ce qui est très important, en confiance avec l'hôpital Tokuda que je recommande à tous sans aucune hésitation !