dimanche 23 mai 2010

Un traitement dévastateur pour moi

En janvier 2009, après m'avoir annoncé que j'avais la SP, mon neurologue me donne la liste des traitements disponibles pour ralentir la progression de la maladie dégénérative qui m'attaque. Les coûts de ces traitements : 20 000 $ en moyenne par année. Ouf ! mon mari et moi avons chacun une bonne assurance collective qui remboursera la presque totalité de ces frais... Par contre, comment peuvent accéder les gens qui n'ont pas accès à de telles assurances au seul moyen de se sentir quelque peu soulagés ? Cette option ne se présente tout simplement pas à eux... Je suis outrée !

Toutefois, après avoir contribué à l'enrichissement des compagnies pharmaceutiques, je mets fin à cette mascarade qui m'a empoisonné la vie pendant quatre longs mois. Oui ! Le traitement par injection hebdomadaire qui devait stabiliser la SP a, en fait, ajouté des symptômes que je n'avais jamais ressentis auparavant. Cela est sans mentionner les ravages psychologiques que ces injections m'ont causés. L'injection hebdomadaire me ramenait toujours à ma nouvelle réalité : quelqu'un qui ne possède plus son corps ! Je ne veux plus de ce poison que j'injecte moi-même dans mon corps... Mon neurologue insiste pour que je continue ce traitement à vie. Je suis outrée !

Le 20 novembre dernier, j'apprends que le chirurgien vasculaire italien Paolo Zamboni a découvert comment stopper les ravages de la SP grâce à une angioplastie relativement simple, appelée the liberation treatment ! Pendant quelques mois, je suis avidement les développements canadiens afin d'être libérée, mais mon pays se presse lentement... En mai, on m'annonce que c'est la Bulgarie qui m'ouvre ses portes pour une libération le 3 juin ! Je suis réjouie... et outrée de la lenteur du monde médical canadien !

1 commentaire:

  1. Belle Lucie,
    Comme c'est rassurant... et inspirant de te voir forte, souriante, pleine d'espoir les pouces en l'air! Tu vis ta maladie comme ta vie; en allant au delà...Tu es belle et nous sommes de tout cœur avec toi, dans ton combat. Nous te lirons régulièrement et penserons à toi lors de ta chirurgie. Tu as notre admiration, notre fierté et notre amour.
    Tes amis qui te supportent de loin...
    Philippe et Nadine

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